Qu'est-ce qu'on fait là ?

Marionnettes, théâtre d'objets

Couchés sur un papier journal Rose et Jaune se réveillent, se regardent, se demandent ce qu’ils font là.

Rose est pragmatique, Jaune est un rêveur, l’un est petit et rond, l’autre est grand et maigre. On pense bien évidemment à Sancho et Don Quichotte, à Vladimir et Estragon ou bien au clown blanc et à l’auguste… Rose est toujours en questionnement, Jaune a réponse à tout. Mais est-ce la bonne réponse ? Peu importe, c’est la sienne.

C’est la différence entre ces deux personnages qui rend leurs histoires possibles, c’est également cette différence qui donne lieu à une situation absurde. Jaune et Rose nous font sourire et le monde qu’ils inventent est invraisemblable mais on a tellement envie d’y croire.
Ces deux bonhommes nous plongent dans un monde imaginaire et nous racontent avec humour et poésie les choses bizarres qui se sont produites, depuis que le monde existe.
Comment il y a un million d’années, tous les deux sont descendus de la branche de l’arbre ?
Les questions de Rose et Jaune sont les nôtres et celles des enfants d’aujourd’hui. Les réponses de Rose et Jaune sont les leurs, à nous et aux enfants de trouver les nôtres.

Presse

« Dans cet univers constitué de fils blancs, peu à peu, de drôles de personnages sortent ainsi des mains du comédien-manipulateur au gré de diverses déformations et transformations, laissant apparaître des oiseaux et des « poissonnes ». Des choses « bizarres » qui correspondent au monde inventé par Yellow et Pink qui présentent un univers imaginaire et racontent avec « humour, philosophie et poésie » son évolution. Mis en scène par François Parmentier Qu’est-ce qu’on fait là ? aborde en effet les questions existentielles que peuvent se poser les enfants. « C’est un conte philosophique, dans un monde dérisoire et décalé, qui interroge la façon dont on est fait, qui demande pourquoi un personnage est jaune et l’autre rose. Pourquoi on a des bras, des choses comme ça. Il y a plein d’humour et, avec le jeu des déformations des fils de fer, ce n’est jamais le même spectacle » poursuit Pascal Vergnault. Manipulées à vue, sur fond de musique contemporaine et de rock’n’roll, les deux marionnettes, descendues de la branche d’un arbre il y a un million d’années, invitent ainsi à entrer dans un drôle d’univers, le leur, celui du bois, de la matière, de la construction. Pour Pascal Vergnault « leur vision est une re-création mais aussi une récréation ».

Presse Océan